Menace socialiste aux États-Unis

Comme sur le Vieux Continent, les États-Unis cèdent à la tentation de considérer l’impôt, non plus comme la contrepartie de services publics, mais comme un moyen de contrôler, limiter et redistribuer par la contrainte étatique les propriétés privées des citoyens.

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Elizabeth Warren by Gage Skidmore(CC BY-SA 2.0)

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Menace socialiste aux États-Unis

Publié le 14 octobre 2019
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Par Étienne Chaumeton1

Gravé sur une plaque montée sur le socle de la Statue de la Liberté, qui a accueilli au siècle dernier des millions d’immigrés arrivant à New York, un célèbre sonnet commence par « Donnez-moi vos pauvres ». Les Américains devraient-ils maintenant avoir peur du sort réservé à leurs riches ?

Les propositions fiscales des candidats démocrates à l’élection présidentielle interrogent sur le changement de mentalités de l’autre côté de l’Atlantique. Alors qu’au cours des 20 dernières années une dizaine de pays de l’OCDE a renoncé à un impôt sur la fortune, les États-Unis pourraient en adopter un.

Outre Joe Biden, Elizabeth Warren et Bernie Sanders sont en tête des sondages avec respectivement 23 % et 16 % des intentions de vote pour les primaires démocrates. Ces deux candidats proposent d’instaurer une taxe sur l’intégralité du capital d’un ménage, ce qui n’existe pas à ce jour aux États-Unis. Cette nouvelle taxe s’appliquerait uniquement aux « ultra millionnaires », pour reprendre l’expression d’Elizabeth Warren.

Un couple d’Américains serait assujetti à cette taxe à partir de 32 millions de dollars de capitaux nets (hors dette) pour Bernie Sanders. Pour Elizabeth Warren, le seuil serait de 50 millions de dollars de capitaux nets. Les deux démocrates proposent des taux progressifs, jusqu’à 3 % pour Elizabeth Warren et jusqu’à 8 % pour Bernie Sanders. Avec de tels taux il devient difficile, voire impossible de préserver la valeur d’un capital. Le Dow Jones a baissé de 5,6 % en 2018. Les candidats ne cachent d’ailleurs pas que cette taxe va diminuer la valeur du patrimoine des riches. Même si ces propositions n’émanent pas du candidat démocrate favori, Joe Biden, elles proviennent de candidats qui captent tout de même une part significative des électeurs américains.

Comme sur le Vieux Continent, les États-Unis cèdent à la tentation de considérer l’impôt, non plus comme la contrepartie de services publics nécessaires au bon fonctionnement de la société et au respect des libertés individuelles, mais comme un moyen de contrôler, limiter et redistribuer par la contrainte étatique les propriétés privées des citoyens. Le but ostensiblement avoué n’est pas de lever des taxes pour améliorer le fonctionnement de la société. Il s’agit de priver des millionnaires d’une partie de leurs richesses parce qu’ils sont millionnaires, Bernie Sanders estimant arbitrairement qu’ils « ont trop ». Il a été jusqu’à tweeter que « les milliardaires ne devraient pas exister ».

Il convient de souligner que cette taxe ne concernerait pas la consommation des « trop riches », qui peut être anonyme, mais leur capital, de manière personnelle, quelle que soit la nature du capital et où qu’il se trouve sur la planète. Ni Elizabeth Warren ni Bernie Sanders ne prennent la peine de détailler comment le capital net va être évalué.

Comment par exemple le fisc américain devra-t-il évaluer les œuvres d’art, les biens immobiliers détenus à l’étranger ou la valeur des parts détenues dans les entreprises ? Si la richesse d’un millionnaire repose sur un bien peu liquide, comme un bien immobilier ou une œuvre d’art, sera-t-il contraint de le vendre pour payer ses impôts ? Si c’était le cas, le cours de ces biens serait amené à baisser, ce qui réduirait d’autant les recettes fiscales espérées.

Elizabeth Warren estime à 2750 milliards de dollars les recettes fiscales sur 10 ans de sa nouvelle taxe. Bernie Sanders estime quant à lui que sur une décennie sa taxation du capital rapportera 4350 milliards de dollars au fisc américain. C’est sans compter sur le fait que trop d’impôts tue l’impôt et que les millionnaires ne pourront plus créer et conserver un capital tels qu’ils ont pu le faire jusqu’à ce jour.

Si Jeff Bezos, parti de peu, a pu devenir l’homme le plus riche des États-Unis, c’est parce qu’en bon entrepreneur il a su créer de la valeur ajoutée en répondant à la demande de ses clients. C’est également parce que le système fiscal américain lui a laissé l’essentiel des fruits de son travail. S’il avait été contraint de vendre des parts de son entreprise pour payer une taxe sur le capital, les nouveaux actionnaires seraient-ils aussi compétents pour gérer l’entreprise ? La mise en place d’une fiscalité trop lourde inciterait un entrepreneur à s’implanter dans un pays où la fiscalité serait moins pesante.

Elizabeth Warren comme Bernie Sanders abordent la question du risque d’exil fiscal des millionnaires concernés par cette taxe sur le capital. Leur réponse est simple et consiste une nouvelle fois à priver les plus riches de leur propriété privée. L’exil fiscal serait taxé à 40 % pour Warren et de manière progressive, jusqu’à 60 % pour Sanders.

La propriété privée, pourtant à la base du développement économique et de l’ordre social américain, serait fortement affectée par une accession d’Elizabeth Warren ou de Bernie Sanders à la Maison Blanche. Ces deux candidats démocrates ne se souviennent peut-être pas que la guerre d’indépendance des États-Unis a commencé par une révolte fiscale ; Donald Trump pourrait en tirer les dividendes…

  1. Membre de l’Association des économistes catholiques.
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  • Au vu de leurs programmes les socialistes américains qui ont réussi à pourrir le parti democrate risque surtout de faire réélire Trump et de réussir l’exploit de faire imploser le parti qu’ils ont phagocyté . Bon débarras, une pierre deux coups, gauche et progressistes dans la même poubelle, le rêve…

  • On peut voir l’isf comme un rattrapage a cause de l’inegalite entre riches et pauvre pour echapper a l’impot et aux taxes grace a une ribanbelle de conseillers…..moi , cela ne me choque pas , sans doute que je n’ai jamais payé d’isf et c’est bien dommage ^_^

    • Si l’isf n’existait pas, vous n’en auriez pas payé non plus, bien des cerveaux seraient libérés pour aider les gens à s’enrichir plutôt qu’à éviter que le fisc les appauvrisse, vous ne seriez pas plus malheureux, et ça ne serait pas dommage.

      • Vous defendez les riches pourtant les riches ne defendent jamais les pauvres…y a pas de raison d’arreter la guerre des classes si les classes existent toujours ..les riches , eux , n’ont pas abandonné !

        • Les riches ne défendent pas les pauvres. Ils leur donnent des opportunités de ne plus être pauvre.

          Et pui « les riches » changent.

          De toute facon reactitude vous êtes un coco qui s’ignore…

        • Je ne défends pas les riches, je défends l’enrichissement pour tous, à commencer par les pauvres. Les classes n’existent que pour ceux qui ont intérêt à en faire un argument politique. Dans le monde non-socialiste, chacun change de classe tout le temps, et globalement il y en a plus qui améliorent leur situation que ceux qui la voient se dégrader.

          • Faux. Dans le capitalisme, les classes sont plus stratifiées que dans un système social-libéral. Un riche restera plus souvent riche, et un pauvre pauvre dans un système capitaliste vu que celui-ci repose sur l’inégalité des gens (et les inégalités empêchent la mobilité sociale)
            Et dans le socialisme (ça dépend de quel socialisme en fait), il n’y a plus de classes, donc forcément, on ne risque pas de changer de classe.
            (je ne défends pas la lutte des classes, vu que je ne suis pas socialiste)

            • « les inégalités empêchent la mobilité sociale »
              Si nous étions tous parfaitement égaux, la mobilité sociale serait donc pure et parfaite ?

            • Mais les gens sont inégaux, par nature. Et puis votre assertion comme quoi les « classes » (désolé de reprendre cette vulgate socialiste) seraient « stratifiées » dans le système capitaliste (autre élément de langage socialiste) est FAUSSE. C’est du sous Piketty, sans l’avalanche de chiffres imbuvables. Il a été fait référence sur CP à de nombreuses analyses qui démontrent au contraire que le capitalisme est la plus grande lessiveuse à fortunes qui ait jamais été en activité dans l’Histoire.

        • Lutter contre le socialisme n’est pas défendre les riches. Au contraire, c’est défendre l’opportunité de devenir riche pour les pauvres. Certains riches s’accommodent très bien du socialisme parce qu’il élimine la concurrence. Libéralisme pour eux, socialisme pour tous les autres. Dans ces conditions, les riches n’ont même plus besoin de produire pour maintenir leur position dominante. Il leur suffit de pousser les instincts humains les plus vils, par corruption. Ce n’est pas par hasard si Crazy Bernie ou Pocahontas sont financés par de riches donateurs. Visiblement, l’isf ne fait pas peur à ces derniers. Ils savent déjà qu’ils pourront l’esquiver.

          • Bravo! Il est temps de rappeler cela aux français marxistes, incapables de comprendre qu’ils jouent contre leur propre intérêt. Car la politique socialiste a ruiné TOUS les peuples qui l’ont subie, sans exception, y compris la France qui sombre d’année en année un peu plus!

        • @ reactitude
          Votre affirmation est fausse. Aux USA les riches aident en faisant des dons! Bill Gates, Warren Buffet, consacrent des dizaines de millions de dollars et beaucoup de milliardaires refusent de tout léguer à leurs enfants en consacrant la majorité de leur fortune à des oeuvres caritatives. Le anti-richissisme marxiste français est atavique.

          • Les milliardaires qui donnent prouvent que même eux n’ont pas comprit pourquoi ils sont devenu milliardaires et pourquoi donner de l’argent est toujours moins préférable que de créer de la richesse en investissant dans des entreprises. Une personne qui donne sa fortune n’enrichis pas la société contrairement à celle qui gagne de l’argent (dans un marché libre) car lorsqu’il y a transaction, le deux partie s’enrichissent.

            • Lisez les biographies des milliardaires, ils ont parfaitement compris comment « ça » leur est arrivé ! La question des dons est plus douteuse, car les dons sont, à partir d’un certain niveau de richesse, un investissement d’image et souvent de fiscalité. Néanmoins, il me semble que ces milliardaires n’arbitrent pas seulement entre les investissements financiers mais entre les différentes dépenses possibles, en fonction du plaisir qu’elles leur rapportent : plaisir de gagner de l’argent, plaisir de rendre des gens reconnaissants, plaisir de n’avoir de comptes à rendre à personne, plaisir de cohérence entre leurs actes et leurs opinions, etc.
              Gagnant-gagnant signifie que les deux parties sont satisfaites de la transaction, pas forcément uniquement en termes de comptabilité financière. Si vous étiez parvenu à être milliardaire (à supposer que vous ne le soyez pas 🙂 ), amasser encore plus d’argent serait-il votre seul plaisir et votre seule quête dans la vie ?

              • Une vraie réponse serait que les riches peuvent faire ce qu’ils veulent de leur richesse tant qu’ils ne font de mal à personne et au diable les envieux.
                Mais ont peut aussi considérer que les riches font souvent des dons utiles en soutenant la recherche médicale ou en finançant toutes sortes d’infrastructures. Il ne s’agit alors pas de simple transfert à somme nulle mais bien de création de richesse supplémentaire quand même. Sans doute un riche ne peut-il pas s’empêcher de créer de la richesse ?

        • Tous les riches issue de marché libre aident les pauvres chaque jours en créant, en innovant, en rendant des services bref en créant de la richesse, richesse qui améliorant la vie de tous. Opposer riche et pauvre c’est l’aberration socialiste par excellence, le fond de commerce des parasites médiocre qui veulent vivre au dépend des millions de gogos.

  • Le principe de base des socialistes est simple et universel : laisser les capitalistes produire des richesses et les taxer après, évidemment, cela ne fonctionne que pendant un temps limité, jusqu’à ce que les capitalistes arrêtent de produire ou limitent leur production.

  • Une petite recherche internet pour voir que Bernie Sanders et Elizabeth Warren ont respectivement une fortune de 2.5million$ et 12million$…
    Ils sont fort ces socialistes 🙂

  • « Comment par exemple le fisc américain devra-t-il évaluer les œuvres d’art, les biens immobiliers détenus à l’étranger ou la valeur des parts détenues dans les entreprises ? »
    Pas compliqué, il va demander à l’administration française….

  • Une fois n’est pas coutume : ce n’est pas notre hexagone qui va s’inspirer de l’Amérique, mais bien les Etats-Unis qui copient les choix suicidaires de notre mourant Parti socialiste.
    Chronique d’une mort annoncée pour ce parti démocrate, qui a eu tort, comme le PS, de devenir le parti pris.
    L’anti-Sarkozisme était un fusil à un coup qui les aura aveuglés, pour endosser le seul programme de n’être qu’anti-Trumpistes.
    Le « promesses faites, promesses tenues » de Trump, est en effet une bombe à fragmentation dans cet univers de trous noirs du monde, mourant lui aussi, de la politique.

  • Ce qui serait interessant, c est de savoir pourquoi ce type de propositions arrivent a etre populaire aux USA (23 et 16 % sont des chiffres non negligeables)

    Si l electeur americain etait satisfait de son sort et de ses representants, il ne voterai pas pour des outsiders de type Sanders (ou Trump dans un autre registre. Trump a longtemps finance les democrates (dont Hillary Clinton 😉 ) et il a ete designe par la base republicaine CONTRE le souhait de l establishment du parti)

    • Exact, Trump n’est PAS un politicien, il ne fait pas parti de l’establishment, raison de la haine de ce dernier envers ce dilettante qui a osé leur ôter l’os de la gueule! Il n’y a rien que l’oligarchie déteste plus que ceux qui la prive du racket qu’elle réalise sur les richesses. Jules César fut assassiné pour cette raison!

  • ces candidats n’ont pas lu « la grève » ?

  • Jamais le « Socialisme » ne sera mis en place aux USA, j’en prend le pari.

    • Une deuxième guerre de sécession fera en effet que ce ne seront plus les USA.
      Il me semble d’ailleurs que derrière les arguments anti-esclavagistes de la première se cachaient bien des considérations libre-échangistes vs. protectionnistes.

    • Vous êtes bien optimiste. L’histoire est truffée de ce genre d’effrondrements moraux et civilisationnels.

      Savez-vous que 4 Américains sur 10, déjà aujourd’hui, affirment préférer le socialisme au capitalisme ? Savez-vous que la génération montante des Millenials est majoritairement favorable au socialisme ? L’avenir des libertés politiques et économiques s’annonce sombre partout, même aux US.

    • Vous oubliez le New Deal de Roosevelt qui n’en était pas loin, jusqu’à la révolte de Reagan!

      • Pas loin? c’était du socialisme à l’état pur pratiquement du communisme. Les US ne sont pas a l’abris du socialisme, a bien des égards ils le sont au moins autant qu’en Europe.

  • Mais la différence avec la France, c’est que les Américains sont dans leur immense majorité attachés à la liberté individuelle, qu’une telle mesure proposée par Sanders et Warren devraient être acceptées par la Cour Supreme, aujourd’hui largement dominée par les Républicains et qu’en outre les citoyens américains possèdent des armes. Rappelons que l’impôt sur le revenu instauré en 1913 aux USA n’a été que très difficilement collecté jusqu’en 1941, de très nombreux agents de recouvrement des impôts, notamment dans le Sud et l’Ouest étant abattus sur place. Il faudra l’effort de guerre de 1942 pour que l’impôt fédéral sur le revenu (au demeurant sans comparaison avec ce que la France prélève) soit correctement prélevé et plus ou moins accepté

  • Il n’y a qu’en France où le « socialisme » a pris racine et est devenu le système économique. Le Welfare State ne sera jamais mis en place aux USA pays de l’entreprise, des investisseurs et surtout des libertés économique. la Loi du Marché libre et non contrôlé, le Pays qui refuse l’assistanat de l’individu pour lui éviter d’être esclave des tyrannies fiscales donc de la pauvreté.

    • Allez un peu en Californie et on en reparlera, les US foncent vers le socialisme à toute vapeur et comme tout ce qu’ils font ils le font sans retenu, les US seront le phare socialiste du 21 ième siècle.

      • Rappelons que la Californie qui est effectivement un des Etats les plus « à gauche » des USA ont une TVA jugée « exorbitante » par les autres Etats et par bon nombre de Californiens de…. 9,5%…. Cela montre qu’avant d’égaler la France, il y a beaucoup de marge.

        • … Et en ce qui concerne les Etats voisins de la Californie, la TVA (ou Sales Tax) est de 6% en Arizona, 6,5% dans le Washington, 6% en Idaho et… 0% en Oregon et au Nevada…. Ceci pour relativiser le « socialisme » en marche aux Etats Unis!

          • ce qui compte c’est la direction et la direction est clair.

          • En plus la TVA ou sales tax est une « flat tax », le socialisme préférant les impôts progressifs.

            • vous pouvez expliquer Commiefornia parce que je viens deS Etats Unis et je n’entends pas du tout la meme chose que vous.

              • Commiefornia est effectivement le qualificatif parfois utilisé pour nommer les « communistes » californiens qui, je peux vous l’assurer, sont loin en matière économique d’être au niveau de socialisme de la droite française. Je connais aussi fort bien les Etats Unis où j’ai travaillé durant près de 10 ans et où je continue à me rendre 3 mois par an voir mes enfants qui y vivent.

      • @Laurent
        Bonjour,
        Le sobriquet de la Californie est : Commiefornia.

    • @Michel P.
      Bonjour,
      Les U.S.A sont fondés sur les libertés individuelles. Le gouvernement a des interdictions claires et nettes mentionnées dans la Constitution. Le gouvernement doit laisser son Peuple vivre sa vie comme il l’entend dans le respect des libertés individuelles. Les socialo-communistes ont cette liberté en horreur, eux qui veulent créer de l’homme nouveau. (tout en le rendant moins masculin…)

      « la Loi du Marché libre et non contrôlé »
      La Constitution américaine permet au gouvernement de contrôler l’économie du pays et d’agir sur celle-ci si besoin.

  • ils risquent de faire réélire Trump, mais bon on verra..

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